Ad Majorem Dei Gloriam (latin), qui veut dire “Pour une plus grande gloire de Dieu”. C’est la devise des membres de la Compagnie de Jésus.
Les institutions éducatives et pastorales que la Compagnie de Jésus commandite sont connues sous le nom d’apostolats puisque leur objectif est la propagation de la foi de l’Église qui émane des premiers apôtres.
Relatif à la diffusion du message de l’Évangile.
Comme Supérieur général de la Compagnie de Jésus* pendant près de 20 ans, il a joué un rôle important dans la réforme de la Compagnie après le concile Vatican II*, en prêtant attention à la fois à la spiritualité d’Ignace*, le fondateur, et aux signes de son temps. Du Pays basque au nord de l’Espagne, il délaisse ses études de médecine pour rejoindre les jésuites. Il a été expulsé de l’Espagne tout comme tous les autres jésuites, il a étudié en théologie en Hollande et a ensuite reçu une formation en spiritualité et psychologie aux États-Unis. Arrupe a vécu 27 ans au Japon (où, entre autres choses, il s’est occupé des victimes de la bombe atomique à Hiroshima) jusqu’à son élection en 1965 en tant que supérieur général. Il est considéré comme le fondateur de la Compagnie de Jésus post-Vatican II moderne.
Les provinces sont regroupées en “assistants” correspondant aux nations ou régions. Les provinces qui composent l’Amérique du Nord, par exemple, forment un seul “assistant”. Son organe administratif est la Conférence jésuite du Canada et des États-Unis, situé à Washington D.C. La Conférence soutient les Provinciaux et coordonne les relations entre toutes les différentes entités jésuites.
En s’appuyant sur une variété de sources contemporaines qui tendent à se confirmer mutuellement, on peut construire une liste de caractéristiques communément acceptées de la vision ignacienne/jésuite. Cette vision :
conçoit la vie et l’univers entier comme un cadeau suscitant l’émerveillement et la reconnaissance;
laisse amplement de place à l’imagination, à l’émotion ainsi qu’à l’intellect;
cherche à trouver le divin en toutes choses – dans tous les peuples et toutes les cultures, dans tous les domaines d’étude et d’apprentissage, dans chaque expérience humaine et (pour le chrétien) en particulier dans la personne de Jésus*;
cultive la conscience critique du mal personnel et social, mais souligne que l’amour de Dieu est plus puissant que tout mal;
souligne la liberté, le besoin de discernement* et une action responsable;
habilite les gens à devenir des leaders dans le service, des “hommes pour les autres”, “des personnes entières de solidarité*”, construisant un monde plus juste et plus humain.
Personne ne prétend que l’une d’elles est uniquement ignacienne/jésuite. Il s’agit plutôt de la combinaison de l’ensemble d’entre elles et la manière dont elles s’imbriquent qui donne une vision distinctive et tout à fait appropriée pour une période en transition – que ce soit de l’époque médiévale aux temps modernes d’Ignace, ou des temps modernes à l’époque postmoderne.