Daniel N. Gustafson, SJ

Un fait intéressant à ton sujet que tout le monde ne connaît pas?
Vous pouvez me trouver sur IMDB! Un confrère de classe de maman au secondaire travaille dans l’industrie du cinéma. Après avoir joué et travaillé sur quelques plateaux, il a écrit, produit et réalisé un film avec des résidents de l’est du Dakota du Sud. Nous sommes tombés sur lui à la messe quand j’étais à l’école intermédiaire et il m’a dit qu’il avait un rôle pour moi. L’été suivant, nous avons tourné pendant à peu près un mois à Dell Rapids (Dakota du Sud), la ville natale de maman et du réalisateur. Le film s’appelle Class President. Au fil des ans, dans un élan naïf de confiance et de charité fraternelle, je l’ai fait voir à quelques bons amis jésuites. Leur verdict : je n’ai aucun avenir à Hollywood.

Une expérience particulièrement importante pour toi pendant ta formation?
Pendant quelques années, le père Casey Beaumier, SJ, a travaillé avec de petits groupes de scolastiques pour les préparer à prêcher des week-ends de retraite. J’ai eu le privilège de participer à cette expérience pendant ma deuxième année à Boston College. Avec quatre confrères, j’ai préparé 11 exposés et j’ai accompagné Casey alors qu’il dirigeait une retraite. L’esprit de camaraderie, l’entraide, le partage des observations, le rire et la prière que nous avons vécus en préparant nos retraites, c’était la vie jésuite à son meilleur. J’ai eu la chance de donner mes exposés et de diriger une retraite à la Manresa House of Retreats de Convent (Louisiane) début mars 2020, juste avant que la COVID ne ferme tout. La foi des retraitants, leur générosité et leur confiance à mon égard, et la chance de cheminer ensemble à travers les Exercices spirituels de saint Ignace ont été pour moi une de mes expériences les plus riches de vie. Pour citer un confrère : « en finissant cette retraite, j’avais l’impression d’avoir vraiment fait quelque chose de bien pour Dieu ».