2022 Ordinations

Mike Manalastas, SJ

Né à: Los Angeles, California

Province: Ouest des États-Unis

Faits saillants de sa formation jésuite

Il a surveillé les retenues et entraîné des équipes de première année de collégial qui ont remporté des championnats de basketball; il a enseigné l’éthique en 3^e année et l’Écriture sainte en 1^re année; il a écrit pour la revue jésuite « New Frontiers »; et il a vécu dans la communauté de Wade Hall pendant sa régence à la Bellarmine College Preparatory de San Jose (Californie).
Il a séjourné à l’étranger, appris une nouvelle langue, exploré une culture différente et découvert la Compagnie internationale comme étudiant en théologie à l’Universidad de Comillas à Madrid.
Il a passé l’été à la Loyola Marymount University de Los Angeles pendant ses études de philosophie : il enseignait à la Verbum Dei High School en matinée et pratiquait le surf l’après-midi.

Après son ordination
Il sera vicaire à la paroisse Blessed Sacrament de Hollywood (Californie) et fera partie de l’équipe de pastorale des vocations de la province de l’Ouest.

Études
Baccalauréat en économie, University of California, Berkeley; maîtrise en théologie pastorale, Universidad de Comillas

Des endroits où t’a conduit ta vocation de jésuite et où tu n’aurais jamais pensé aller ? Dubrovnik. Sunnyside. Vienne. Horseshoe Bend. Porto. St. Louis. Salamanque. Spokane. Le lac de Côme. Applegate. Oaxaca. Kansas City. Antibes. Ma vocation m’a conduit au seuil de la mort, auprès de patients en phase terminale dans des centres de soins palliatifs; au bord du désespoir, auprès de jeunes détenus purgeant pratiquement des peines de prison à vie ; à une nouvelle façon de penser, de comprendre et de communiquer grâce à l’espagnol. Mais aussi, ce qui était moins exotique, mais plus surprenant pour moi, devant une salle de classe et en chaire à l’église. Quand j’étais enfant, la dernière chose que je pensais faire, c’est d’enseigner : je n’ai jamais aimé l’école. Et je n’aimais pas non plus aller à l’église. Or voilà que pendant ma régence, j’ai donné des cours et fait des homélies… avec énormément de plaisir.

Une expérience marquante pour toi pendant ta formation?
À l’automne 2016, après avoir terminé mes études de philosophie, je suis allé étudier l’espagnol à Guadalajara, au Mexique. À l’époque, mon espagnol se limitait aux mots taco, burrito et cerveza por favor. Un jésuite est venu me prendre à l’aéroport pour me conduire à ma nouvelle communauté. À mon arrivée, le dîner venait de commencer; j’ai pris la place qu’on m’a indiquée. Nous étions douze à table, tout le monde avait le sourire, discutait, riait, passait un bon moment… sauf moi. Je ne comprenais rien de ce qui se disait, et personne ne parlait anglais. J’aurais bien voulu participer à la fête, lier connaissance, réagir aux blagues, mais je ne pouvais pas. C’était la première fois que je me trouvais étranger, immigrant. J’ai compris ce qu’est l’empathie, et j’ai appris l’importance de l’hospitalité et de l’accueil de l’étranger.

Des endroits où t’a conduit ta vocation de jésuite et où tu n’aurais jamais pensé aller ?
Dubrovnik. Sunnyside. Vienne. Horseshoe Bend. Porto. St. Louis. Salamanque. Spokane. Le lac de Côme. Applegate. Oaxaca. Kansas City. Antibes. Ma vocation m’a conduit au seuil de la mort, auprès de patients en phase terminale dans des centres de soins palliatifs; au bord du désespoir, auprès de jeunes détenus purgeant pratiquement des peines de prison à vie ; à une nouvelle façon de penser, de comprendre et de communiquer grâce à l’espagnol. Mais aussi, ce qui était moins exotique, mais plus surprenant pour moi, devant une salle de classe et en chaire à l’église. Quand j’étais enfant, la dernière chose que je pensais faire, c’est d’enseigner : je n’ai jamais aimé l’école. Et je n’aimais pas non plus aller à l’église. Or voilà que pendant ma régence, j’ai donné des cours et fait des homélies… avec énormément de plaisir.