Le projet « Esclavage, histoire, souvenir et réconciliation » est engagé dans un processus transformateur de vérité, de réconciliation et de guérison qui, dans la conversation avec les descendants de personnes tenues en esclavage, reconnaît les préjudices historiques, cherche à réparer les relations et travaille au sein de nos communautés pour s’attaquer aux héritages de l’esclavage qui persistent aujourd’hui sous forme d’inégalités raciales.
Le projet « Esclavage, histoire, souvenir et réconciliation » est une initiative de la Conférence jésuite du Canada et des États-Unis. Notre bureau est situé à Saint-Louis, où nous travaillons en étroite collaboration avec l’Université de Saint-Louis. Nous travaillons également en partenariat avec la St. Louis African American History and Genealogy Society pour nos efforts de recherche.
La Compagnie de Jésus a eu recours au travail des esclaves dans le monde entier, presque depuis sa fondation. En Amérique du Nord coloniale et au fil du temps, aux États-Unis, leur travail involontaire a aidé à établir, à étendre et à soutenir les efforts missionnaires jésuites et les établissements d’enseignement jusqu’à l’abolition de l’esclavage en 1865. Pendant l’ère coloniale, les jésuites tenaient les gens en servitude dans ce qui est aujourd’hui le Maryland, la Pennsylvanie, l’Illinois, le Canada et la région des Grands Lacs. Au cours du 19e siècle, le travail des esclaves soutenait les missions jésuites, les églises et les écoles du Maryland, de la Pennsylvanie, du Missouri, du Kentucky, de la Louisiane, de l’Alabama, de l’Illinois et du Kansas.
Image courtesy of the Jesuit Archives and Research Center.
L’Université de Georgetown, l’Université de Saint-Louis et le Spring Hill College dépendaient directement du travail des esclaves, tout comme les universités du Kentucky et de la Louisiane qui sont maintenant fermées. Nous, les jésuites, regrettons profondément notre participation à cette institution maléfique. Personne aujourd’hui ne peut concilier ces actions avec l’enseignement actuel de l’Église ou avec nos engagements en tant que jésuites, mais elles sont une partie indéniable de notre histoire. Nous sommes maintenant appelés à une réponse intentionnelle : celle qui met en avant les expériences vécues des esclaves, qui reconnaît l’héritage de la détention d’esclaves jésuites et qui est faite en collaboration avec les descendants d’esclaves et ceux qui dans nos communautés continuent à souffrir des conséquences de l’esclavage. Nous avons commencé par mener des recherches approfondies en nous concentrant intentionnellement sur la vie des esclaves. Ce processus continu de création d’une image plus complète du passé nous a permis de retracer les lignées familiales et de communiquer avec les descendants afin qu’ils puissent être à la table dès le début des conversations sur la façon dont les jésuites et leurs institutions devraient agir pour réparer les dommages causés par l’esclavage. Travailler en étroite collaboration avec les communautés descendantes de l’esclavage nous permettra de nous attaquer aux vestiges persistants de la détention d’esclaves jésuites qui se manifestent dans nos écoles, universités et paroisses. Nous nous engageons à avoir une approche interinstitutionnelle qui inclut et invite les contributions de multiples parties prenantes, y compris les descendants d’esclaves et les communautés descendantes, les membres de la communauté, les érudits, les jésuites et les écoles jésuites, les ministères et les paroisses.
Depuis l’époque coloniale jusqu’à l’adoption du 13e amendement, la Compagnie de Jésus a participé à l’institution de l’esclavage en Amérique du Nord. Le travail involontaire du peuple que les jésuites possédaient, louaient et empruntaient a aidé à établir, à étendre et à soutenir les efforts missionnaires et les établissements d’enseignement jésuites en Amérique du Nord coloniale et, au fil du temps, aux États-Unis. L’utilisation du travail asservi par les jésuites est un héritage partagé par tous les jésuites et institutions jésuites.
Kaskaskia, Pays des Illinois
À son apogée, le travail forcé de 68 esclaves autochtones et africains a soutenu les jésuites dans leur plantation de Kaskaskia dans le Pays des IllinoisMaryland
Les jésuites possédaient des esclaves dans plusieurs plantations, fermes et écoles du Maryland et de Pennsylvanie, y compris à l’Université de Georgetown. Ils ont vendu plus de 272 personnes asservies de leurs plantations au sud de la Louisiane lors d’une vente notoire en 1838. Pour en savoir plus, consultez les archives de l’esclavage de Georgetown.Nouvelle-Orléans, Louisiane
Les jésuites français ont étendu leur exploitation d’esclaves depuis Caraïbes jusqu’à la Nouvelle-Orléans coloniale, où ils ont établi une plantation sur laquelle environ 150 personnes asservies cultivaient du sucre, des figues, de l’indigo, des oranges et d’autres produits. Ces plantations fournissaient les revenus que les jésuites utilisaient pour leurs activités éducatives et missionnaires.Missouri
En 1823, Thomas et Molly Brown, Moses et Nancy Queen et Isaac et Susanna Hawkins ont été contraints de quitter le Maryland avec douze jésuites pour fonder la Mission du Missouri. Les familles de Protus et Anny Hawkins et de Jack et Sally Queen ont été contraintes de faire le même voyage sept ans plus tard.Le St. Mary College, Lebanon, Kentucky
Les jésuites français ont assumé la propriété des esclaves du St. Mary College lorsqu’ils ont repris son administration. Ils ont compté sur le travail forcé de Rachel, Teresa et de plus de 15 autres personnes, jusqu’à ce qu’ils partent pour diriger ce qui est maintenant l’Université Fordham à New York. Ils ont laissé leurs esclaves aux prêtres qui ont repris le St. Mary College.Le St. Charles College, Grand Coteau, Louisiane
Quand les jésuites français ont ouvert le St. Charles College, ils ont acheté trois personnes asservies : Philodie, sa fille Rachel et Ignatius Gough. De plus, les jésuites louaient ou empruntaient des esclaves aux sœurs du Sacré-Cœur et aux propriétaires d’esclaves locaux. Au fil du temps, le nombre de personnes qui appartenaient aux jésuites a augmenté.Le Spring Hill College, Mobile, Alabama
L’esclavage a imprégné l’histoire du Spring Hill College depuis sa fondation en 1830. Nous savons peu de choses sur la vie des esclaves du collège, surtout après la prise de fonction des jésuites en 1847, principalement parce que les incendies ont détruit plusieurs des premiers registres du collège. Nous partagerons des informations au fur et à mesure que nous en apprendrons davantage.Le St. Joseph College, Bardstown, Kentucky
Quand les jésuites ont repris l’exploitation du St. Joseph College du diocèse de Louisville, ils ont gardé tous les esclaves alors au collège, à l’exception de Charles, Dave, sa femme Maria et leurs enfants. En plus des personnes qu’ils possédaient, ils louaient d’autres esclaves à des propriétaires d’esclaves laïcs locaux, au clergé et aux ordres religieux féminins.Image taken by Kenneth C. Zirkel
During the 19th century, enslaved people maintained Spalding Hall, the main building of St. Joseph College.
Nous en apprenons chaque jour davantage sur la vie des gens que les jésuites maintenaient en esclavage. Leurs expériences étaient similaires à celles d’autres personnes asservies aux États-Unis. Bien qu’ils aient enduré des conditions de vie épouvantables, de la violence physique, la séparation de la famille et la rupture des relations, les esclaves ont également fait preuve de résilience, faisant des efforts courageux pour se protéger eux-mêmes et leurs familles et pour résister à leur esclavage et atteindre la liberté.
L’esclavage n’était pas une institution qui fonctionnait de manière isolée.
Les propriétaires d’esclaves et les institutions d’esclavage partageaient leur complicité pour maintenir les êtres humains en esclavage.
En disant « possédé, loué et emprunté », nous reconnaissons que la participation des jésuites aux systèmes d’esclavage était beaucoup plus répandue qu’elle n’y paraît si nous ne prêtons attention qu’à la vie des personnes qu’ils possédaient directement. Les jésuites exploitaient la vie et le travail des personnes qu’ils louaient à d’autres propriétaires locaux et des personnes qu’ils recevaient sous forme de prêts sans attendre de compensation pour le propriétaire d’esclaves.
Par exemple à Grand Coteau en Louisiane, les jésuites possédaient légalement au moins 13 personnes, mais ils comptaient sur le travail de plus de 47 autres esclaves fournis par d’autres. Parce que leur travail forcé a profité aux jésuites et à leurs institutions, il est important de comprendre la vie de chacun de ces esclaves – possédés, loués et empruntés – et de partager leurs histoires.
Le projet « Esclavage, histoire, souvenir et réconciliation » (SHMR) en apprend davantage chaque jour sur la vie et les expériences des adultes et des enfants asservis dont le travail non libre a aidé à établir et à maintenir des missions et des écoles jésuites dans des endroits comme le Missouri, le Maryland, le Kentucky, la Louisiane et l’Alabama. Alors que nous continuons nos recherches, nous cherchons non seulement à partager avec les descendants des personnes que les jésuites maintenaient en esclavage ce que nous savons de l’histoire de leurs ancêtres, mais aussi à les écouter et à apprendre d’eux les histoires de leurs familles, passées et présentes. Nous travaillons pour prendre contact avec les descendants vivants de ceux qui ont été maintenus esclaves par les jésuites et leurs institutions, non seulement parce que nous voulons partager ce que nous avons appris, mais aussi parce que nous espérons travailler avec eux pour trouver des moyens de créer la solidarité et de mettre fin au racisme dans nos communautés.
Nous invitons les descendants d’esclaves, les membres de la communauté, les érudits, les jésuites et les institutions jésuites à se joindre à nous dans nos efforts de recherche. Si vous pensez être un descendant de personnes ayant été détenues esclaves par les jésuites ou si vous souhaitez en savoir plus, nous vous invitons à nous contacter par courriel à l’adresse SHMR@Jesuits.org ou par téléphone au 314-758-7159. Cliquez sur les liens ci-dessous pour savoir comment déterminer si vous êtes un descendant :
Les jésuites reconnaissent que l’esclavage est un mal et que la détention et l’exploitation d’esclaves étaient un péché. Aujourd’hui, les jésuites écoutent et apprennent des descendants de ceux qu’ils ont réduits à l’esclavage alors que nous nous engageons dans un processus attendu depuis longtemps de dire la vérité et de guérison. Ce processus continu doit se dérouler à plusieurs niveaux – local, institutionnel, national – et doit se faire en partenariat avec de multiples acteurs communautaires.
We are engaged in historical and genealogical research in order to share the realities of enslaved people’s lives and to connect with descendants. We are partnered with the St. Louis African American History and Genealogy Society in our research efforts, and we intend to build similar partnerships as we grow.
We are committed to transparency. We are sharing about our efforts through publications, social media, conferences, media outlets, meetings with community stakeholders, and other platforms.
Le projet « Esclavage, histoire, souvenir et réconciliation » respecte les normes éthiques alors que nous travaillons en partenariat avec les descendants d’esclaves et les communautés descendantes et que nous nous engageons avec l’histoire de l’exploitation des esclaves par les jésuites. Plutôt que de reproduire les mêmes injustices qui sous-tendent l’esclavage fondé sur la race, nous visons à contribuer à une interprétation de l’histoire qui donne la priorité aux voix et aux besoins des descendants et des communautés descendantes. Le SHMR s’engager à respecter les voix du peuple et de leurs descendants qui, historiquement, ont été marginalisées alors que nous travaillons à comprendre le rôle central que jouait l’esclavage dans les premiers développements des institutions jésuites et sur son l’impact à long terme sur la société américaine.
Coming to the Table
Organisation qui fournit des ressources et un environnement favorable à ceux qui souhaitent s’attaquer aux injustices issues de l’esclavage.
Equal Justice Initiative
Organisation dédiée à mettre fin à l’incarcération de masse, aux peines excessives et aux inégalités raciales.
Live Free, a campaign of Faith in Action
Réseau de congrégations travaillant à mettre fin à la violence armée et à l’incarcération de masse affectant de façon disproportionnée les personnes de couleur
National Association for the Advancement of Colored People (NAACP)
Organisation de défense des droits civiques qui veille à l’égalité politique, éducative, sociale et économique des droits des personnes de couleur.
National Urban League
Organisation de défense des droits civiques qui milite pour la justice sociale et l’égalité économique pour les Afro-Américains.
Showing Up for Racial Justice
Organisation travaillant à saper la suprématie blanche et à promouvoir la justice raciale.
Guide de ressources sur l’équité raciale, le Racial Equity Resource Guide de la W.K. Kellogg Foundation
Liste complète des organisations locales, universitaires et autres travaillant dans le domaine de l’équité raciale.
“African American Catholics and the quest for racial justice”
Le père Bryan Massingale écrit aux catholiques américains sur la façon dont la foi catholique exige un engagement par rapport à la justice raciale.
“Let’s be a church where Black lives matter”
Le père Bryan Massingale écrit aux catholiques américains sur la façon dont les catholiques peuvent faire face au racisme aux États-Unis.
Jesuit Social Research Institute
Collaboration entre l’Université Loyola de la Nouvelle-Orléans et la Compagnie de Jésus dédiée à la recherche et à l’action sur les enjeux de pauvreté, de race et de migration dans la région de la Côte du Golfe.
“Catholic Social Teaching (CST) and Racism”
Fred Kammer S.J. parle des enseignements catholiques sur le racisme.
Ressources sur la justice raciale du réseau de solidarité ignacienne (Ignatian Solidarity Network Racial Justice Resources)
Ensemble d’articles, d’exercices, de boîtes à outils, de livres, etc. adressant les enjeux de justice social d’une perspective catholique jésuite.
“Raids Across the Color Line”
Christopher Pramuk, blog de l’auteur sur les relations raciales dans la société et au sein de l’Église catholique.
“Black History Month: Confronting the Mixed History of the Jesuits”
Ken Homan S.J écrit dans The Jesuit Post sur l’histoire des jésuites et sur la question de race.
Antiracist Research and Policy Center (American University)
Center for the Study of Slavery & Justice (Brown University)
Kirwan Institute for the Study of Race and Ethnicity (Ohio State University)
#BlackCatholic Syllabus
Une collection de ressources sur les catholiques noirs aux États-Unis compilée par Dre Tia Noelle Pratt.
Center for Racial Justice in Education
Organisation dédiée au démantèlement de l’injustice et des préjugés dans les écoles américaines.
Courageous Conversations: A Field Guide for Achieving Equity in Schools
Livre de Glenn Singleton qui explore l’impact de la race sur la vie des élèves et qui fournit des outils et des stratégies afin de faciliter les discussions sur la race et le racisme.
Teaching Tolerance
Projet du Southern Poverty Law Center qui fournit des ressources gratuites aux éducateurs afin de réduire les préjugés et pour soutenir les enfants de couleur dans les écoles américaines.
“Let’s Talk! Discussing Race, Racism and Other Difficult Topics with Students”
Le guide Teaching Tolerance est conçu pour faciliter un dialogue ouvert sur le racisme et les inégalités.
The Little Book of Race and Restorative Justice, par Fania E. Davis
The Little Book of Racial Healing, par Thomas Norman DeWolfe et Jodie Geddes
So You Want to Talk About Race, par Ijeoma Oluo. Ce livre propose une approche pour avoir des conversations honnêtes sur la race et le racisme dans le contexte de la vie contemporaine aux États-Unis.
“How I Learned to Stop Worrying and Love Discussing Race”
TEDx Talk par Jay Smooth.
Discussion sur la difficulté de parler de race et stratégies pour créer des opportunités pour parler avec ouverture.
Code Switch
Podcast de NPR à propos de race et d’identité
Life and Labor under Slavery: the Jesuit Plantation Project
Par Dr. Sharon M. Leon
Archives sur l’esclavage de Georgetown (Georgetown Slavery Archive)
Jesuit Slaveholding in Maryland, 1717-1838
Par Thomas Murphy, SJ
Jesuits’ Enslaved Communities
Visualisations de réseaux de communautés et de parenté asservies par Kelly L. Schmidt
“272 Slaves Were Sold to Save Georgetown. What Does It Owe Their Descendants?”
New York Times, par Rachel Swarns
Rapport du groupe de travail « Esclavage, souvenir et conciliation » présenté au président de l’Université de Georgetown
Groupe de travail sur la connexion avec l’esclavage de la Xavier University
Xavier University, Cincinnati
Groupe de travail sur l’esclavage de l’Université John Carroll – Legacy and Reconciliation
Rapport présenté au président du College of Holy Cross, The Mulledy/Healy Legacy Committee
“Southern veils: the sisters of Loretto in early national Kentucky”
Mémoire de maîtrise de Hannah O’Daniel
“The Nuns Who Bought and Sold Human Beings” de Rachel Swarns, New York Times.
“Religious orders owning slaves isn’t new – black Catholics have emphasized this history for years”
Par Dre Shannen Dee Williams, America Magazine.
« Facing an Uncomfortable Truth »
Programme Kentucky Educational Television (KET) sur les Afro-Américains et l’église catholique dans le Kentucky, du rôle des esclaves dans les débuts de l’église jusqu’aux catholiques noirs dans le Kentucky aujourd’hui.
Les Soeurs de la charité de Nazareth
“Recognizing those who helped build the Church”
“Black History Month: ‘Now we know their names’”
“Sisters of Charity Nazareth confront own history of slavery”
La Société du Sacré-Coeur de Jésus
“Slavery, Accountability, Reconciliation Past and Present: Confronting our Racism”
“Descendants gather in memory and honor of enslaved ancestors”
“Honoring the oppressed: Sisters begin reparations with descendants of enslaved people”
École secondaire Georgetown Visitation
“The History of Enslaved People at Visitation”
Ebony and Ivy: Race, Slavery, and the Troubled History of America’s Universities
By Craig Steven Wilder
Slavery and the University: History and Legacies
Leslie Harris, James Campbell, and Alfred Brophy, editors
Universities Studying Slavery Consortium
Report of the Brown University Steering Committee on Slavery and Justice
President’s Commission on Slavery and the University, University of Virginia
The Lemon Project, The College of William and Mary
Scarlet and Black Project, Rutgers University
Initiative on Harvard and the Legacy of Slavery, Harvard University
“A Brief History of Slavery You Didn’t Learn in School,” The 1619 Project du New York Times Magazine
“The History of American Slavery,”podcast animée par Jamelle Bouie et Rebecca Onion, conversations avec des historiens et des écrivains.
Enslavement and the Underground Railroad, Black History and Culture Connection de PBS.
Digital Library on American Slavery, University of North Carolina-Greensboro
Black Abolitionist Archive, University of Detroit Mercy
Slave Voyages
Trans-Atlantic Slave Trade Database, Intra-American Slave Trade Database, and African Names Database
FamilySearch Center at the National Underground Railroad Freedom Center (Cincinnati, OH)
Family History Centers from FamilySearch, Church of Jesus Christ of Latter-day Saints
U.S. National Archives and Records Administration (Washington D.C.)
Midwest Genealogy Center (Independence, MO)
Genealogy Research Sessions at the National Museum of African American History and Culture (Washington D.C.)
Afro-American Historical and Genealogical Society
“African American Genealogy”
American Ancestors by New England Historic Genealogical Society
African American Online Genealogy Records
FamilySearch, Church of Jesus Christ of Latter-day Saints
Co-Director Danielle Harrison and Research Coordinator Kelly Schmidt speak to Angela Pancella of St. Francis Xavier College Church in St. Louis about the work of the SHMR project.
Peter Hawkins a été le premier enfant né dans l’esclavage au noviciat jésuite de St. Stanislaus Novitiate and Farm à Florissant au Missouri et le dernier à quitter le séminaire après l’émancipation des esclaves.
Des membres de l’équipe du SHMR ont pris la parole lors de la réunion annuelle virtuelle de la Catholic Research Resources Alliance à propos de la vie des personnes asservies aux membres de la Compagnie de Jésus et à l’église catholique; de l’impact de cette histoire commune sur les archives et les efforts modernes de réconciliation; et du travail contemporain pour faciliter les conversations entre les jésuites et les descendants des personnes qu’ils détenaient en esclavage.
Ashley McKinless et Zac Davis du podcast jésuitique d’America Media interviewent des membres du projet SHMR sur la vie des esclaves ayant appartenu aux jésuites du Midwest, sur la manière dont ils travaillent avec les descendants et sur la signification de la réconciliation.
We invite descendants, community members and scholars to join us in addressing the legacy of Jesuit slaveholding and moving forward together. If you believe you may be a descendant of the enslaved people held in bondage by the Jesuits or Saint Louis University, if you’d like to learn more, or if you want to contribute to this initiative, please contact us using the form below or call us at 314.758.7159.