Études
Baccalauréat en histoire et en culture de l’Asie orientale, Occidental College; maîtrise en sciences sociales, University of Chicago; maîtrise en éducation, University of St. Thomas; maîtrise en ressources philosophiques, Fordham University; maîtrise en théologie pastorale, faculté jésuite de théologie, Santa Clara University.
Un passe-temps que tu cultives comme jésuite, et son importance pour toi?
J’ai plusieurs passe-temps: j’aime bien jouer du piano, courir et faire de longues promenades. Pendant les périodes de confinement dues à la pandémie, des randonnées dans les collines de Berkeley (Californie) m’ont fait le plus grand bien. Marcher au sein de la beauté de la création, souvent au lever du soleil, m’aide à prendre du recul. Dans la nature, je fais l’expérience de l’amour de Dieu pour moi et pour les autres. L’observation des cycles et des rythmes de la nature renouvelle ma disponibilité et ma confiance en la divine providence. L’Église a toujours enseigné que la création est, avec l’Écriture, une dimension de la révélation de l’amour de Dieu. En marchant dans la nature, je me sens restauré, pleinement moi-même. Très souvent, ces promenades sont de longues conversations, riches d’amour, avec Dieu.
Une expérience marquante pour toi pendant ta formation?
L’une des expériences les plus importantes pendant ma formation aura été mon voyage dans le nord-est de l’Inde à l’été 2015. La simplicité, la révérence et le sens de la prière des jésuites et des religieuses avec lesquels j’ai travaillé en Inde m’ont profondément impressionné. L’esprit d’initiative des jésuites à l’œuvre dans cette région reculée est remarquable. J’ai travaillé dans des communautés indigènes, principalement chez les Garos dans l’État du Meghalaya et chez les Nagas dans le Nagaland et le Manipur. Il y a des tensions dans cette partie du pays, et j’ai dû souvent me présenter à la police locale et faire la queue aux postes de contrôle militaires. Ce fut toute une aventure.