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Aaron Pierre

Ville d’origine
Rhinelander (Wisconsin)
Province
Midwest des États-Unis

Points saillants de sa formation jésuite

  1. Il a coordonné un programme d’été pour les jeunes impliqués dans des gangs, dans le cadre du « Ministère de la Réconciliation du Précieux-Sang ».
  2. Il a enseigné l’éthique au début du collégial, travaillé dans l’équipe de pastorale et conduit un autobus scolaire à l’école indienne de Red Cloud à Pine Ridge, dans le Dakota du Sud.
  3. Il a fait un semestre d’études au Hekima University College de Nairobi, au Kenya, et fait du bénévolat avec le Service jésuite des réfugiés.

Après son ordination

Il sera vicaire dans les paroisses Notre-Dame-de-Guadalupe et St-Patrick dans le secteur sud de Milwaukee.

Aaron avec sa sœur et sa famille après avoir officié comme diacre à la messe de minuit, à Rhinelander (Wisconsin).

Diplômes universitaires

Baccalauréat en études préprofessionnelles, University of Notre Dame; maîtrise en philosophie sociale, Loyola University Chicago; maîtrise en théologie pastorale, Jesuit School of Theology of Santa Clara University

Aaron après une partie de foot avec les servants de messe de la paroisse Kiwanja Cha Ndege à Dodoma, en Tanzanie.

Un passe-temps que tu cultives comme jésuite et son importance pour toi ?
Pendant les sept mois que j’ai passés en Afrique de l’Est, j’ai travaillé dur pour apprendre le swahili, une langue fascinante, magnifique. Pour moi, les langues sont comme des puzzles de 5000 pièces qui, en prenant forme, se transforment en outils qui ouvrent la porte à de nouvelles expériences et à des rencontres riches de sens. Le fait de pouvoir parler un peu le swahili m’a aidé à établir des liens authentiques avec « du vrai monde », ce qui est sans aucun doute la partie la plus gratifiante du ministère pastoral.

Que signifie pour toi la communauté jésuite ? Peux-tu nous en donner un exemple ?
Vivre la communauté jésuite, c’est partager un engagement collectif à suivre Jésus, s’enraciner fermement dans les Exercices spirituels et être prêt à partager les joies et les peines d’une vie de ministère. J’ai vécu cette joie partagée pendant les premiers mois du confinement dû à la pandémie lorsqu’un soir nous avons installé un parcours de mini-golf de 18 trous dans les couloirs de notre maison et que nous avons passé une heure à bien nous amuser, du novice de 24 ans au doyen de 86 ans. La vie en communauté jésuite permet de tisser facilement des liens profonds entre les cultures, les âges et les personnalités. Je l’ai ressenti plus particulièrement le jour où je suis arrivé à Nairobi, au Kenya, quand j’ai été catapulté hors de ma zone de confort. Pour moi, la vie en Afrique de l’Est était entièrement nouvelle à bien des égards, mais en rencontrant la communauté jésuite, rassemblée autour de la table eucharistique puis de la table de la cuisine, je me suis tout de suite senti chez moi.