Il sera vicaire dans les paroisses Notre-Dame-de-Guadalupe et St-Patrick dans le secteur sud de Milwaukee.
Baccalauréat en études préprofessionnelles, University of Notre Dame; maîtrise en philosophie sociale, Loyola University Chicago; maîtrise en théologie pastorale, Jesuit School of Theology of Santa Clara University
Un passe-temps que tu cultives comme jésuite et son importance pour toi ?
Pendant les sept mois que j’ai passés en Afrique de l’Est, j’ai travaillé dur pour apprendre le swahili, une langue fascinante, magnifique. Pour moi, les langues sont comme des puzzles de 5000 pièces qui, en prenant forme, se transforment en outils qui ouvrent la porte à de nouvelles expériences et à des rencontres riches de sens. Le fait de pouvoir parler un peu le swahili m’a aidé à établir des liens authentiques avec « du vrai monde », ce qui est sans aucun doute la partie la plus gratifiante du ministère pastoral.
Que signifie pour toi la communauté jésuite ? Peux-tu nous en donner un exemple ?
Vivre la communauté jésuite, c’est partager un engagement collectif à suivre Jésus, s’enraciner fermement dans les Exercices spirituels et être prêt à partager les joies et les peines d’une vie de ministère. J’ai vécu cette joie partagée pendant les premiers mois du confinement dû à la pandémie lorsqu’un soir nous avons installé un parcours de mini-golf de 18 trous dans les couloirs de notre maison et que nous avons passé une heure à bien nous amuser, du novice de 24 ans au doyen de 86 ans. La vie en communauté jésuite permet de tisser facilement des liens profonds entre les cultures, les âges et les personnalités. Je l’ai ressenti plus particulièrement le jour où je suis arrivé à Nairobi, au Kenya, quand j’ai été catapulté hors de ma zone de confort. Pour moi, la vie en Afrique de l’Est était entièrement nouvelle à bien des égards, mais en rencontrant la communauté jésuite, rassemblée autour de la table eucharistique puis de la table de la cuisine, je me suis tout de suite senti chez moi.