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Erik Sorensen

Ville d’origine
Red Deer (Alberta)
Province
Canada

Faits saillants de sa formation jésuite

  1. Il a participé à un pèlerinage en canot de 800 kilomètres au Canada, axé sur la réconciliation avec les peuples autochtones.
  2. Avec une petite équipe de jésuites, il s’est porté volontaire pour apporter un soutien d’urgence à une infirmerie jésuite au début de la pandémie de COVID-19.
  3. Il a servi de mentor à l’équipe de robotique de l’école secondaire Loyola à Montréal, pendant sa régence.

Après son ordination

Il poursuivra son doctorat en liturgie et dialogue interreligieux avec les peuples autochtones.

Erik (le troisième à partir de la droite) avec d’autres jésuites en renfort à l’infirmerie jésuite de Pickering (Ontario) pendant la pandémie de COVID-19.

Diplômes universitaires

Baccalauréat en génie aérospatial, Carleton University; maîtrise en études théologiques, Regis College, University of Toronto; maîtrise en théologie pastorale/baccalauréat en théologie, Regis College, University of Toronto

Un passe-temps que tu cultives comme jésuite, et son importance pour toi ?
Comme jésuite, j’ai continué de cultiver ma passion pour les arts martiaux. J’ai commencé à m’entraîner aux arts martiaux à l’âge de huit ans. J’ai eu le privilège de m’entraîner et d’enseigner plusieurs arts martiaux différents. Pour moi, ce hobby est important, car il favorise un sain équilibre entre l’esprit, le corps et l’âme. Il me permet de rester physiquement actif et m’aide également à déstresser. Entrer dans le dojo me fait oublier tout le reste et m’aide à me concentrer sur l’instant présent. Par ailleurs, l’aspect communautaire des arts martiaux est très important pour moi. J’ai noué des amitiés à vie avec des personnes avec lesquelles je me suis entraîné au fil des ans.

Erik salue le chef Bastien de la Première Nation algonquine de Mattawa/North Bay lors du Pèlerinage canadien en canot de 2017.

Une expérience particulièrement riche de sens pour toi pendant ta formation ?
Au début de la pandémie de COVID-19, j’ai eu l’occasion de travailler bénévolement à l’infirmerie des jésuites et d’aider à soigner nos confrères âgés. Plusieurs jésuites avaient contracté la COVID et tout le monde était confiné dans sa chambre. J’ai été très touché par la sérénité avec laquelle ces hommes acceptaient la situation et par leur façon de cultiver la joie dans un contexte difficile. Et j’étais heureux de pouvoir servir ces hommes qui avaient consacré leur vie au service des autres. Plusieurs d’entre eux m’avaient inspiré dans ma vocation c’est avec reconnaissance que j’essayais de leur rendre la pareille alors qu’ils étaient dans le besoin. Le groupe des jésuites qui s’étaient portés volontaires pour servir à l’infirmerie formait une communauté très soudée : nous étions attentifs à prendre soin les uns des autres et de nos frères malades. Toute cette expérience m’a beaucoup appris sur la disponibilité et la compassion.