Études :
Baccalauréat en histoire et littérature, Harvard University; maîtrise en philosophie sociale, Loyola University Chicago; maîtrise en théologie pastorale, Centre Sèvres, Paris
Un mentor important qui t’a accompagné dans ton cheminement?
Le père Jacques Enjalbert, SJ, aumônier des étudiants à l’Institut d’études politiques (« Sciences Po »), la « grande école » où ont étudié les présidents Macron, Hollande, Chirac et Mitterrand. Depuis que je suis arrivé à Paris pour étudier la théologie, je travaille avec le « Père Jacques », comme l’appellent les étudiants, et son exemple et ses conseils m’ont beaucoup appris sur la joie du ministère sacerdotal dans une aumônerie universitaire bourdonnante d’activité.
Le Père Jacques offre un exemple inspirant de ce qu’un prêtre joyeux, exubérant, mais aussi profondément priant et travailleur, peut accomplir dans un milieu largement sécularisé où le rôle de la foi et de l’Église n’est ni évident ni encouragé. En assistant aux messes étudiantes hebdomadaires à ses côtés, j’ai toujours été ému de le voir, avant la messe, prendre un moment de silence et de prière personnelle devant le crucifix dans la sacristie, comme aussi par la façon dont il se tourne vers le Christ en croix lorsque nous disons : « Seigneur, prends pitié. Ô Christ, prends pitié. »
Puis, tout de suite après la messe, le Père Jacques devient l’âme de l’assemblée : prêt à plonger dans la conversation avec un bon rire et un mot d’encouragement tandis que nous partageons un repas fait maison et que nous abordons le programme de la soirée. Quand je terminerai ce ministère ici à l’aumônerie universitaire, le rire exubérant et l’esprit de Jacques vont me manquer, mais je n’oublierai jamais le modèle qu’il m’a fait voir d’un prêtre jésuite souriant et joyeux, toujours prêt à partager la joie que Jésus nous promet dans une vie de disciple au milieu des bons amis qu’il nous envoie.
