Il va continuer d’étudier la théologie/religion comparée en vue d’un doctorat à la Graduate Theological Union de Berkeley (Californie) en collaborant à la pastorale universitaire de l’Université de San Francisco.
Baccalauréat en physique et en études sur la paix, la guerre et la défense, University of North Carolina at Chapel Hill; maîtrise en théologie pastorale, St. Charles Borromeo Seminary; maîtrise en relations internationales et en économie, Johns Hopkins School of Advanced International Studies; maîtrise en théologie, Loyola University Chicago
Une expérience particulièrement riche de sens pour toi pendant ta formation ?
À Tomsk, en Russie, je me suis rapproché d’une organisation appelée Little Arc, qui réunit des bénévoles et des personnes handicapées de diverses confessions religieuses. J’ai adoré passer du temps avec ce groupe, qui m’a toujours fait sentir le bienvenu alors que j’avais du mal avec la langue, que j’étais étranger et très loin de chez moi. Lors d’un pèlerinage dans un monastère, la manière dont les membres prenaient soin les uns des autres, dont ils priaient ensemble et dont ils donnaient un sens aux différences individuelles au sein du grand groupe m’a donné une image très stimulante du christianisme et du service vécu. Cette expérience m’a permis de mieux comprendre mon propre rôle au sein de l’Église.
Un endroit où t’a conduit ta vocation jésuite et que tu n’aurais jamais imaginé ?
Pendant mon noviciat, j’ai travaillé un certain temps à l’université de Georgetown, ce qui m’a amené à m’engager dans le dialogue interreligieux en accordant un intérêt particulier à l’hindouisme. La communauté jésuite m’a confié une mission pour la semaine du patrimoine jésuite: donner une conférence sur les jésuites à l’association des étudiants hindous. Comme je ne connaissais absolument rien à cette tradition religieuse, j’ai demandé au président du groupe la permission d’assister à leurs réunions hebdomadaires. Les étudiants se sont montrés très accueillants et j’ai participé à leurs réunions pendant le reste du semestre. J’ai été tellement touché par le temps passé avec eux que j’ai continué à travailler avec les étudiants hindous de l’université Loyola de Chicago et j’ai inscrit l’hindouisme à mon programme d’études. Pendant mon séjour à Chicago, j’ai aussi passé un été à Chennai, en Inde : c’est ainsi qu’ont débuté mes recherches sur le dialogue entre chrétiens et hindous, sujet sur lequel j’espère continuer de travailler à l’avenir.