Ken Homan sj est un frère jésuite de Saint-Louis, au Missouri, où il a grandi avec ses parents et trois sœurs plus âgées. Pendant qu’il fréquentait l’école secondaire attachée à l’Université de Saint-Louis (SLUH) Ken a participé au Teach-In pour la justice de la famille ignatienne (IFTJ) où il a entendu pour la première fois un appel à devenir jésuite. Il a fréquenté l’Université Creighton pendant deux ans et a fait une majeure en histoire et en théologie et où il a été engagé auprès d’Amnistie internationale, Ultimate Frisbee, le Centre pour le service et la justice, la pastorale du campus, GreenJays, l’Alliance Gender-Sexuality et la communauté de service d’apprentissages Cortina. Après deux ans à Creighton, il est entré dans la province du Mid-Ouest. Ken a terminé ses années de noviciat à Saint-Paul, au Minnesota, où il a prononcé ses vœux à titre de frère. Il a fréquenté Fordham dans le Bronx pour ses premières études, et a complété sa maîtrise et son baccalauréat. Le sujet de sa maîtrise portait sur le mouvement ouvrier et les jésuites à Saint-Louis au XXe siècle. Ken a passé les trois années suivantes à enseigner les Saintes Écritures et l’enseignement social catholique à l’école secondaire de Marquette, où il aussi entraîné l’équipe de lutte et d’haltérophilie, et a amené des groupes au IFTJ, dirigé des retraites et chaperonné des excursions. Il était un membre actif du syndicat des diplômés du Boston College. Ken poursuit ses études doctorales en histoire des États-Unis à l’Université de Georgetown. Il développe son sujet de doctorat en approfondissant celui de sa maîtrise, soit la relation entre les jésuites de Saint-Louis et le travail à partir du temps de l’esclavage jusqu’à aujourd’hui. Il est assistant pour le Kalmanovitz Initiative for Labor and the Working Poor. Dans ses temps libres, Ken fabrique des meubles, fait des excursions et aime la photographie.
Diplômes universitaires : baccalauréat en histoire et en théologie de l’Université Fordham ; maîtrise en histoire de l’Université de Fordham ; maîtrise en études théologiques du Boston College School of Theology and Ministry.
Qu’est-ce qui vous a incité à devenir jésuite ? À devenir frère ?
Le Teach-In de la famille ignatienne a été le premier endroit où je me suis senti chez moi, le premier endroit où j’ai senti que je faisais partie de quelque chose, que je pouvais être véritablement moi-même. C’est là que je me suis senti appelé. Quand je suis entré dans la Compagnie, je n’avais jamais entendu parler des frères. J’ai grandi avec plusieurs prêtres jésuites autour de moi. Alors que j’approfondissais mon discernement quant à ma vocation, deux choses sont survenues : il était clair que Dieu me demandait de devenir un frère ; et, la vie et la vocation de frère m’attiraient. Je suis appelé aux vœux et à l’amitié et la fraternité de la vie jésuite, et je suis appelé à me faire proche et à être au milieu du peuple de Dieu, surtout dans le cadre du travail pour la justice.
Décrivez un moment de votre vie apostolique qui a eu un impact sur vous.
Le moment le plus marquant a duré un mois. J’ai complété un stage pour apprendre à diriger une retraite de huit jours en silence. Ressentir l’extraordinaire confiance et la foi en Dieu des personnes qui partageaient avec moi a été une expérience incroyable. Pendant un mois, j’ai dirigé huit retraitants. Écouter leurs histoires, leurs prières et leurs rêves m’a façonné tout en me rappelant de trouver mon propre chez-moi dans la foi.
Quels sont vos livres, films, musiques et émissions de télévision préférés depuis que vous êtes entré dans la Compagnie ? Et pourquoi les aimez-vous ?
J’ai développé un amour pour le hip-hop depuis que je suis entré dans la Compagnie. Plusieurs de mes camarades jésuites ont un goût EXCELLENT et un une bonne connaissance de son histoire. J’aime cela à cause de son histoire, de sa voix pour la justice et pour son héritage.
Nommez un fait intéressant vous concernant et qui n’est pas connu de tous ?
Ma meilleure performance en flexion sur jambes (squat) est de 545 livres.
Décrivez la vie d’un frère jésuite. Contrainte : dans un maximum de six mots.
Vivre joyeusement est le meilleur témoignage.
Pour vous, que signifie la spiritualité d’un frère ? Comment la vivez-vous ?
Deux choses me viennent en tête :