Minh Le, SJ

Ville d’origine
St. Paul (Minnesota)
Province
Midwest des États-Unis

« J’ai toujours aimé jouer au tennis. Sur un court de tennis, on peut vivre nombre de sensations et de sentiments qui ponctuent notre vie de tous les jours. Apprendre à réagir et à gérer ces émotions a certainement influencé ma façon de me comporter comme jésuite en dehors du court de tennis. »

Faits saillants de sa formation jésuite

  1. L’été, il a vécu des expériences d’immersion dans le monde entier, notamment à Lima, au Pérou, dans la région de Kohima, dans le nord-est de l’Inde, et au Vietnam.
  2. Il a été entraîneur de tennis à l’Académie Loyola de Wilmette (Illinois).
  3. Il a rencontré des tas de gens merveilleux.

Après l’ordination

Il ira faire une maîtrise en beaux-arts à la San José State University.

Minh (à gauche) avec son confrère jésuite C-Y Kao à San Francisco.

Diplômes universitaires

Baccalauréat en psychologie, University of St. Thomas; maîtrise en philosophie sociale, Loyola University Chicago; maîtrise en théologie pastorale, Boston College Clough School of Theology and Ministry

Indiquez un passe-temps que vous pratiquez comme jésuite, et pourquoi ce hobby est important pour vous.

J’ai toujours aimé jouer au tennis. Sur un court de tennis, on peut vivre nombre de sensations et de sentiments qui ponctuent notre vie de tous les jours : la déception, la pression, la griserie, le triomphe…  Apprendre à réagir et à gérer ces émotions a certainement influencé ma façon de me comporter comme jésuite en dehors du court de tennis.

Votre vocation jésuite vous a-t-elle conduit là où vous n’auriez jamais pensé aller?

Oui, vers les beaux-arts. Même si la Compagnie a richement contribué à l’histoire de l’art, je n’aurais jamais pensé devenir jésuite et artiste.

Trois mots qu’un proche ou un confrère jésuite aura choisis pour vous décrire. Êtes-vous d’accord avec leur choix ?

Créateur, athlétique, mystique. J’ai des doutes sur le troisième, mais j’en remercie Sean Barry, SJ, un des compagnons jésuites dont je suis le plus proche!

Quel est votre saint préféré, et pourquoi?

Edmund Campion. Le seul livre que j’ai lu pendant ma retraite de 30 jours en silence, c’est la biographie que lui a consacrée Evelyn Waugh, Edmund Campion: A Life. Son courage, son acuité intellectuelle et sa sollicitude pour les gens, « le peuple de Dieu », m’ont vivement impressionné.

Qu’est-ce que vous diriez à quelqu'un qui envisage d'entrer dans la Compagnie aujourd'hui et que vous auriez aimé savoir ?

C’est un pas difficile à faire et il y aura des obstacles sur la route, mais il y aura aussi beaucoup de joie, de vie et de grâce. Tout cela te façonnera plus que tu ne saurais l’imaginer.

Qu’est-ce qui vous apporte de la joie ?

Voir quelque chose sous un angle différent, partager un repas avec des amis, rire, marcher dans la nature, jouer du piano et ouvrir des cartes Pokémon avec mes neveux et nièces.

Racontez-nous votre vocation, mais en six ou sept mots seulement.

Ma vocation ne m’appartient pas.