Études
Baccalauréat en histoire et en philosophie, Canisius College; maîtrise en histoire médiévale, University of Notre Dame; doctorat en histoire médiévale, University of Notre Dame; maîtrise en théologie pastorale, Boston College School of Theology and Ministry; licence en théologie, Boston College School of Theology and Ministry
Qui est ton saint préféré, et pourquoi?
En théologie, j’ai lu l’autobiographie spirituelle de Walter Ciszek, un jésuite qui a été emprisonné en Russie soviétique. Il n’est pas encore canonisé, mais sa cause a été introduite. Dans son livre, intitulé « Il me guide », le père Ciszek m’aide à trouver Dieu dans la vie de tous les jours, à chercher à bâtir le royaume du Christ au quotidien, même dans les circonstances les plus sombres. Sa façon de vivre « la petite voie » de sainte Thérèse de Lisieux, que ce soit dans un camp de prisonniers ou en exerçant le ministère en Russie soviétique, est profondément inspirante et illustre pour moi ce à quoi peut ressembler le sacerdoce jésuite.
Qu’est-ce que tu aimes dans la Compagnie de Jésus?
J’aime l’histoire de la Compagnie, la profondeur de sa spiritualité et son aptitude à s’adapter à des contextes changeants. Les jésuites cherchent à répondre à l’appel du Christ Roi (entendu dans les Exercices spirituels) de toutes sortes de façons pour édifier l’église et le royaume. J’aime la diversité de nos œuvres et de nos points de vue sur à peu près tout. La visite d’une communauté jésuite me rappelle ce qui nous unit : la spiritualité et la suite du Christ au milieu de la plus grande diversité.
Une expérience marquante pour toi pendant ta formation?
Je reviens souvent au « pèlerinage » que j’ai fait pendant mon noviciat. À la fin du printemps de la première année, j’ai reçu comme les autres 25 $ et un aller simple en autocar. J’ai passé 30 jours dans la rue à Salt Lake City, Berkeley, Portland, Seattle et Spokane avant de rentrer au noviciat. J’ai beaucoup appris sur la communauté, la solitude, le service et la divine providence dans chacune de ces villes. J’ai parfois dormi dans la rue et j’ai fait connaissance avec nombre de personnes en situation d’itinérance. J’ai aussi découvert des communautés paroissiales dans chacune de ces localités et j’ai été reçu avec beaucoup d’hospitalité et de générosité. Cette période exceptionnelle a planté une semence qui me fait m’intéresser au travail avec les sans-abri dans toutes les villes où je passe. J’aime beaucoup combiner l’enseignement universitaire et le travail avec les itinérants.