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Sullivan McCormick

Province
Centre et Sud des États-Unis

Biographie

Biographie :

Sullivan McCormick sj est né et a grandi dans le nord de Dallas, avec ses parents, Michael et Kimberly, et ses trois frères et sa sœur. Il a rencontré les jésuites au cours de son école secondaire associé au Collège jésuite préuniversitaire de Dallas. Il a été engagé dans l’équipe de débats au Collège de Boston. Il a étudié la littérature et la philosophie tout en chantant avec le groupe d’arts liturgiques, LAG. Après le collège, Sullivan a été bénévole auprès du Alumni Service Corps (ASC) à Dallas Jesuit où il a commencé à sérieusement discerner s’il était appelé à se joindre à la Compagnie tout en entraînant l’équipe de débats. Il a aussi travaillé pendant un an dans une organisation à but non lucratif, le Dallas Urban Debate Alliance, une organisation qui appuie les équipes de débats des districts scolaires de Dallas. Une fois entré dans la Compagnie, Sullivan a vécu des expériments apostoliques à Kansas City, au collège de Spring Hill et à l’école secondaire Arrupe à Denver, une école Cristo Rey.

Diplômes universitaires : baccalauréat en anglais et en philosophie du Collège de Boston

Qu’est-ce qui vous a incité à devenir jésuite ? À devenir frère ?

J’ai initialement été attiré par les jésuites à cause de mon expérience de la contemplation ignatienne. À la suite de mon accompagnement en direction spirituelle au Jesuit Dallas, pendant mon année de bénévolat post-collégiale, je priais avec le passage de la rencontre de Jésus et de la femme samaritaine. Pour la première fois, j’ai ressenti l’amour de Dieu. Mon cœur a été rempli avec l’amour de Dieu, puis j’ai été poussé à partager avec ferveur cet amour pour tous. La vie religieuse est devenue une invitation à boire au puits éternel et à partager l’amour de Dieu. Cela m’a mené à vivre des retraites de discernements à Grand Coteau et à la maison de retraite jésuite à Dallas, la maison de retraite Montserrat, où j’ai continué à discerner ma décision de me joindre à la Compagnie.

L’appel du Christ en prière m’a attiré vers la vocation de frère, particulièrement cet appel à accompagner, comme un frère, le peuple de Dieu. Mon temps passé avec l’équipe de pastorale du campus à Spring Hill a été une expérience de confirmation pour moi lorsque je me suis rendu compte de mon désir d’entrer en relation avec les gens. Je voulais rencontrer les gens à leur niveau, comme un frère. J’ai un profond sentiment d’accomplissement quand je reçois les histoires des autres et, idéalement, je perçois le frère comme une personne prête à recevoir des histoires et à s’engager dans une conversation spirituelle. J’en suis venu à voir la vocation de frère comme quelque chose qui me permet d’être un pont entre les laïques et l’Église. À titre de religieux non ordonné, ou religieux laïque, j’ai un pied dans la vie consacrée et un pied dans la magnifique vie des laïques.

Décrivez un moment de votre vie apostolique qui a eu de l’impact pour vous.

Mon expérience apostolique à l’académie catholique Saint-Louis, au nord de Saint-Louis, a exercé une grande influence sur ma vision de la vocation de frère. Un jour, j’ai été invité par les filles de première année pendant le temps de garde après l’école pour fabriquer des cocottes en papier dans leur atelier de bricolage. Alors que je m’agenouillais à côté de la table, je me suis rendu compte que c’était comme cela que je voulais servir. Je voulais servir au même niveau que le peuple de Dieu, à leur niveau comme un frère, côte à côte.

Quels sont vos livres, films, musiques et émissions de télévision préférés depuis que vous êtes entré dans la Compagnie ? Et pourquoi les aimez-vous ?

« East of Eden » de John Steinbeck est mon livre préféré depuis mon entrée dans la Compagnie à cause de sa manière d’explorer les dynamiques d’une famille intergénérationnelle et notre désir inné d’avoir l’amour et l’approbation de nos parents.

Avez-vous un héros spirituel ? Pourquoi ?

Pour moi, Saint-Alphonse-Rodriguez sj est un héros parce qu’il est un modèle pour l’importance de l’art de la conversation spirituelle, pour vivre la simplicité et trouver le Christ dans nos voisins.

Nommez un fait intéressant à propos de vous et que tous ne connaissent pas.

J’ai été le protagoniste principal, nommé Kevin, dans le film de Noël : « Barney’s Christmas Star, » en 2002.

Pour vous, que signifie la spiritualité d’un frère ? Comment la vivez-vous ?

La spiritualité d’un frère signifie que je trouve Dieu et j’aide les personnes à voir Dieu par ma façon d’interagir comme un frère avec elles. En d’autres mots, cette spiritualité est relationnelle et où je peux ultimement modéliser Jésus comme frère.

Pour vous que signifie le « magis » ? Comment le vivez-vous ?

Le magis me guide pour accueillir tout ce qui rend gloire à Dieu. Je le vis à travers la pratique du discernement et en apprenant des jésuites qui le vivent dans leurs ministères et dans leurs vies quotidiennes.