Le 17 septembre 2019 – C’est aujourd’hui la fête de Saint-Robert-Bellarmine (1542-1621), un jésuite qui fut l’un des plus importants cardinaux de la réforme catholique et devint docteur de l’Église. Bien qu’il ait été l’un des hommes les plus puissants de Rome, il a mené une vie austère et a donné la plupart de son argent aux pauvres.
Saint-Bellarmine est né dans une famille noble italienne appauvrie, et ses premières réalisations intellectuelles ont donné à son père l’espoir que Saint-Bellarmine restaurerait la fortune de la famille grâce à une carrière politique. Le souhait de sa mère qu’il entre dans la Communauté de Jésus a prévalu.
Il est entré dans la Communauté en 1560, et après son ordination, il a enseigné à l’Université de Louvain en Belgique, où il est devenu célèbre pour ses sermons en latin. En 1576, il accepte l’invitation du Pape Grégoire XIII à enseigner la théologie polémique au nouveau collège romain.
Saint-Bellarmine a passé les 11 années suivantes à enseigner et à écrire « Contestations sur les controverses » (Disputations on the Controversies), une défense en trois volumes de la foi catholique contre les arguments des réformateurs protestants. Confident des papes, Saint-Bellarmine a occupé de nombreuses fonctions, dont celles de recteur du collège romain, d’examinateur des évêques, de Cardinal inquisiteur, d’Archevêque de Capoue et d’Évêque de Montepulciano.
Par ses écrits, Saint-Bellarmine s’est impliqué dans les questions politiques, religieuses et sociales de l’époque. Il s’est disputé avec le roi Jacques Ier d’Angleterre et a également communiqué le décret de condamnation de la doctrine copernicienne des mouvements de la terre et du soleil, publié par la congrégation de l’index de Galileo Galilei en 1616.
Saint-Bellarmine a donné généreusement aux pauvres et a renoncé à la plupart de ses biens matériels. Une fois, il a donné aux pauvres les tapisseries de son logement, en disant que les murs ne prendraient pas froid. Bien qu’il ne se souciât guère de son propre confort, il s’assurait toujours que ses serviteurs et ses aides avaient tout ce dont ils avaient besoin.
Il se retire au collège jésuite de Saint-André à Rome, où il meurt le 17 septembre 1621, à l’âge de 78 ans. Saint-Bellarmine a été canonisé par le Pape Pie XI en 1930 et déclaré docteur de l’Église en 1931.
[Sources: Spiritualité ignatienne (Ignatian Spirituality), Catholic.org]